Aux confluents de la rigueur et du lâcher-prise,
chaque pièce est un monde en soi.
Un parcours personnel fait d'études humanistes et artistiques, qui se retrouve dans un questionnement entre « le DEDANS et le DEHORS ».
AUDREY AMAIA CÉRAMISTE
La matière travaillée est brute : grès, fer, porcelaine, laine, latex, branches d'arbres, cosses de fruits...
La peau, la structure, l'être, le squelette, les racines, comme autant de tentatives, de réponses à des questions profondes :
Tour à tour objet d'art ou « bibelot » pour enfant, objet « décoratif » qui questionne ou objet utilitaire qui interpelle dans le quotidien.
Il appartient à chacun d'y reconnaître un langage.
Qu'est-ce qui nous forge, nous fait tenir debout,
nous projette vers l'avant?
Le blanc a une place essentielle dans le travail, mat, brillant, craquelé... Il est
comme un fil conducteur, vecteur d'unicité.
Les pièces se vivent seules, fragmentées, morcelées ou en constellation.
Enfin le corps dansé de l'artiste participe du geste créateur.
Il n'y a pas de travail au tour, pas de forme définie à l'avance. Les choses prennent
corps en elle et la matière s'exprime.